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cycle 2025-2026

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Qui ne dit mot consent ?

À l’appui de ce célèbre adage, comment tenter de saisir où se situe le consentement et ses diverses formes ? En effet, quel que soit le champ exploré, la notion de consentement prend une place de plus en plus importante. Au coeur de nombreux débats publics, c’est parfois un critère déterminant pour juger, soigner, organiser la société. Mais alors, quel sens revêt-il exactement ? Sait-on vraiment à quoi l’on consent quand on donne son consentement ?

Supposé « libre et éclairé », il croise d’autres notions telles que le discernement individuel et collectif, la dignité humaine, la subjectivité, les valeurs morales d’une société, etc… Nous sommes souvent interpellés pour donner notre consentement (collecte des données personnelles ou propriété intellectuelle par exemple). Dans la sphère intime, le consentement devrait aussi être recherché pour débuter une relation amoureuse et sexuelle. Or, l’expérience la plus commune montre que le désir est énigmatique : on ne sait pas toujours ce que l’on veut de l’autre ni ce que l’autre nous veut.

Consentir devient alors un pari, voire un risque, qui peut mener au meilleur comme au pire. Le consentement est parfois manquant, oublié, voire cédé, et alors comment le penser dans le contexte social actuel ? Doit-on rechercher le « oui » du consentement ou le « non » des limites ? Une contractualisation est-elle possible ?

Dans le contexte de la santé, les soins doivent être pratiqués avec « le consentement libre et éclairé de la personne » (cf. le Code de Santé publique). La psychiatrie fait ici exception puisque la contrainte y est admise. Dans le même temps, la liberté et les droits des patients sont de plus en plus mis en avant. Comment travailler avec cette mise en tension, voire ce paradoxe ? Jusqu’où est-on en mesure de consentir ?

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Bibliographie