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CYCLE 2024-2025

De la parole à l’IA, en passant par l’écriture :

Jusqu’où l’usage de la langue peut mener à la dérive ?

 

Entre ce que l’on pense, ce que l’on veut dire, ce que l’on dit et ce que l’autre entend, il y a toujours un écart. Au fond, qu’est-ce que l’acte de parler ? Comment se distingue-t-il de l’idée de communiquer?
Les robots et l’intelligence artificielle peuvent-ils faire de la poésie ou de l’humour ?
Avec le langage binaire, pas de malentendu possible, alors que le langage humain est par essence une parole qui trébuche. En témoignent nos lapsus au quotidien, qui révèlent que la langue nous échappe toujours un peu.
Comment la langue peut-elle se lier, se délier, se relier ? Quels écarts entre association libre et coq-à-l’âne ? Ou entre mot d’esprit et néologisme ? Quel décalage entre le récit du rêve et l’expression du délire ?
Lors de vécu traumatique, la langue fait parfois face à un excès de réel. Comment traduire quelque chose à l’autre de l’expérience traumatique lorsqu’on ne l’a pas encore traduit pour soi-même ? Comment raconter ce qui n’a pas de mot pour se dire ?
Que penser de l’acte d’écriture ? Notamment, le travail littéraire autour du blanc, du silence, qui peut également rappeler la question de l’accordage psychique dans la rythmicité que cela suppose.

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